Ha! Ha! Ha! Voilà pourquoi j'ai toujours détesté les coiffeurs! Spontanément, je l'appelerais bien Enrico, Evariste ou Jacob... Et comment qu'il s'appelle donc, ce charmant p'tit gars? En tout cas, ton titre va comme un poing au milieu de la figure (expression allemande): Si je venais à avoir un coup de mou dans la semaine, je n'aurais qu'un truc à faire: chercher cette page!(...D'ailleurs, si tu voulais bien me l'envoyer par mail en format d'origine, je me le mettrais quelques temps en fond d'écran, celui-là...)Si vous passez par Nantes, je n'ai que peu de restos à conseiller, car je trouve la majorité des endroits que j'ai visités insipides, froids et/ou surfaits. En général, j'étais plus aimable en donnant sa gamelle à me chienne (Vu les embouteillages sur le périf, on peut bien s'la jouer capitale de province!...). Pour votre block-notes, je citerai donc: le Ker Breizh, une crêperie où c'est la patronne brut-de-pomme qui décide (Je vous préviens: Avec Monique, on ne badine pas!) Une sacrée bonne femme, une vraie bretonne, qui ne vous la jouera pas sourire jusqu'aux oreilles mais des yeux bleus et sévères qui pétillent, si vous savez les regarder. Bref, une femme que j'admire: honnête, superbement énergique et courageuse! Des crèpes aux oranges confites (maison) et chocolat que j'en salive là, tout de suite. Idéal pour les budgets serrés en quête d'authenticité. Et le Piton de la Fournaise, dont je viens de parler. Dans les deux cas, c'est du simple: minuscule, petites tables serrées et assiettes sans chichis. Une clientèle d'habitués et donc, à mes yeux, le choix du Roi.Sinon, plus bourgeois et beaucoup plus vaste (très joli cadre), mais encore abordable (pour ce genre de resto), il y a le "Pavillon". c'est le préféré de ma môman, j'avais fait un article à son sujet. Personnel pro et service impeccable. Lui est dans une zone artisanale, assez excentré. Dans le coin des touristes, à deux pas du château, il y a encore "La petite épicerie" (j'en avais aussi parlé sur mon blog). Encore un endroit minuscule mais raffiné, juste pour le midi et dans lequel il faut réserver. L'addition sera plus élevée, mais les gars se donnent du mal et servent du frais. D'après plusieurs avis à leurs propos sur le net, il paraitrait que les patrons ne soient pas toujours de bon poil. Moi, je n'y ai jamais eu de problèmes. Il y a une paye que je n'y suis plus allée, alors sans garantie pour celui-là. Si vous deviez engloutir un truc en 1/2 heure en pleine ville, il me reste un resto ouvrier pour la pause de midi. Basique, vite fait et efficace pour le prix d'un ticket-resto (c'était ma cantoche, quand je travaillais en centre-ville). La carte change tous les jours et on ressort sans avoir faim. Un endroit honnête, toujours plein et qui tourne à un rythme d'enfer: encore une super-patronne, avenante et souriante malgré le stress, tout comme les dames qui bossent avec elles! Et c'est par égard pour cette rarissime particularité qu'il mérite d'être cité. Il s'appelle le "Werther"