Somalie

Pendant les averses à Roland Garros et entre deux affaires "clearstream" et "Guy Drut" sans parler de Ségolène Royal qui pense réduire le chômage et la violence dans les banlieues en envoyant les jeunes "se faire un peu dresser les côtes par l'armée", je jette négigemment un oeil autour de moi et qu'est-ce que j'y vois?  Des gens qui meurent! qui s'entretuent! et il parait qu'il n'y a même pas de pétrole seulement du gaz et pas mal de minéraux.

C'est bien pour cela qu'en complément de mon article d'hier sur les "guerres silencieuses" et ô combien fratricides voici que resurgit la guerre en Somalie (divisée en trois). Guerre interne puisqu'elle oppose des factions (oserai-je dire  "tribus") somaliennes.

Dailleurs, chaque fois que les négociateurs de l'ONU (ou autres) font un pas en avant et parlent de réduire leur présence, il se trouve l'un ou l'autre clan pour relancer les hostilités. Il faut dire que la manne internationale est providentielle pour ces "chefs de guerre". Alors que sont onze civils tués au regard des millions de dollars que rapporte la présence des forces d'interposition?

Onze personnes ont été tuées vendredi au nord de Mogadiscio dans des affrontements entre miliciens de chefs de guerre soutenus par Washington et des combattants supposés des tribunaux islamiques (gouvernement intérimaire soutenu par la communauté internationale), tandis que 5.000 musulmans ont manifesté contre les Etats-Unis dans la capitale somalienne.
Depuis février, les combats entre la coalition de chefs de guerre de l'Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme (ARPCT) et les hommes aux ordres des tribunaux islamiques ont fait au moins 327 morts et 1.500 blessés, essentiellement des civils.
Cette longue bataille, destinée à prendre le contrôle de Mogadiscio, est l'une des plus meurtrières depuis le début de la guerre civile en 1991 dans ce pays de la Corne de l'Afrique.