17 Octobre 2006
Dominique de Villepin a annoncé, le 8 octobre, que l’interdiction totale de fumer dans les lieux publics sera effective dès le 1er février 2007. Un sursis est accordé aux cafés, tabacs, restaurants et discothèques : ils auront jusqu’au 1er janvier 2008 pour s’adapter et pourront aménager des fumoirs clos et hermétiques, dotés d’extracteurs d’air. Contrôles et sanctions seront renforcés : le fumeur contrevenant et la personne responsable de l’établissement devront respectivement s’acquitter d’une amende de 75 et 150 euros. Afin d’aider les fumeurs dans leur effort de sevrage, un tiers du coût du traitement sera par ailleurs pris en charge par l’assurance maladie, sur prescription médicale. Le décret devrait paraître courant novembre.
Personnellement je suis pour l'interdiction.
"Intolérant, liberté individuelle, fasciste" me répondront certains.
Et bien non! Je pars du principe que la liberté de chacun s'arrête où commence celle de tous. Et actuellement il y a plus de "non fumeurs dans les lieux publics" que le contraire, j'en veux pour preuve la fin des wagons "fumeurs" la fréquentation de plus en plus importante et son corollaire l'extension des coins non fumeurs dans les restaurants.
Bon, il reste une poignée d'irréductibles qui va continuer d'enfumer tout le monde au nom de la liberté individuelle. A ceux-là je dis simplement qu'ils pensent à une attitude (hors problème de cigarette) d'un proche (parent, voisin, collègue ou dans la rue) qui les affecte au plus haut point et ils comprendront ma position.
Ce que je ressens est loin d'être de l'intolérance ("ah ben lui il ne manque pas de culot" vous entends-je penser), en effet, n'ayant jamais fumé je n'ai jamais éprouvé ce rejet impulsif et compulsif qu'éprouvent les anciens fumeurs lorsque quelqu'un fume en leur présence. Cependant au fil du temps mon rejet lié à la fumée de cigarette devient de plus en plus physique. En un mot je suis physiquement dérangé par ce tabagisme passif. Je ne supporte plus cette agression physique dans ma gorge et mes bronches.
"Chochotte"! m'entendrai-je répondre! Là encore il ne s'agit pas d'un caprice mais bien d'un mal être physique si tant est que la toux soit un mal.
"Acariâtre, vieux c..." ; d'abord je ne suis ni acariâtre, ni vieux! Quand au reste...
Et vous? Subissez-vous cette nouvelle loi ou en profitez-vous?