23 Novembre 2006
Il pleut comme vache qui pisse.
Expression qui manque de finesse et de poésie mais fort expressive au demeurant.
Mais il ne parle que du temps, comme tous ces gens qui n'ont rien à se dire et glosent sur la météo. A ceux-là je répondrai que justement le temps est un facteur important du moral.
J'adresse ce message à tous ceux qui ne savent pas ce que signifie d'avoir 100 mètres à faire sous une pluie battante pour se rendre aux toilettes.
La vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille!
A ceux qui ont lu 'Le désert des Tartares"; c'est comme si nous y étions. Et pour ceux qui ne l'ont pas lu je mets ce résumé(les parties en gras sont là pour représenter l'atmosphère):
"Heureux d'échapper à la monotonie de son académie militaire, le lieutenant Drogo apprend avec joie son affectation au fort Bastiani, une citadelle sombre et silencieuse, gardienne inutile d'une frontière morte. Au-delà de ses murailles, s'étend un désert de pierres et de terres desséchées, le désert des Tartares.
À quoi sert donc cette garnison immobile aux aguets d'un ennemi qui ne se montre jamais ? Les Tartares attaqueront-ils un jour ? Drogo s'installe alors dans une attente indéfinie, triste et oppressante. Mais rien ne se passe, l'espérance faiblit, l'horizon reste vide. Au fil des jours, qui tous se ressemblent, Drogo entrevoit peu à peu la terrible vérité de fort Bastiani."