Rédigé par alphomega et publié depuis
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Originaire du sud-est de la France (pour celles et ceux qui liraient cela de loin), je ne peux que ressentir une douleur très forte lorsque, chaque été, je vois et j'entends que des milliers d'hectares de forêts et de maquis (broussailles) partent en fumée.
Ce n'est pas toujours une action volontaire et préméditée, il s'agit parfois (de moins en moins avec les campagnes de sensibilisation) d'inconscience comme de faire un barbecue en pleine sécheresse. Jeter un mégot par la fenêtre de la voiture pour ne pas être gêné par l'odeur de tabac froid, et même une bouteille de bière donc le culot cassé va faire loupe.
Celui ou celle qui ne s'est jamais trouvé devant un feu de forêt ne pourra sans doute pas comprendre toute la "magnificence" de ces flammes qui dansent dans les arbres. J'utilise des mots qui évoquent volontairement quelque chose de beau au regard mais qui ne laisse que désolation et mort derrière.
Traverser ces étendues lunaires où le sol est gris et nu.
Quand il ne reste rien d'autre d'une pinède que des morceaux de troncs noircis.
Il faut savoir que les animaux aussi payent un lourd tribut au feu.
Cet article pour dire que je viens encore d'apprendre par mes parents qui sont là-bas (je suis pour ma part dans le sud-ouest) que les lieux où j'ai passé une partie de mon enfance ont été détruits. Et ce n'étaient pas des accidents!