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Après la nomination des deux consortiums chargés de piloter le projet européen et le lancement d'un satellite expérimental, Galileo est au point mort.
Galileo prend du retard.
Voulu par Bruxelles pour contrer l'hégémonie du système de positionnement par satellite américain - le GPS (Global Positioning System) -, le projet européen n'a pas avancé d'un iota depuis la sélection de deux consortiums d'industriels en juin 2005. InavSat (EADS, Thalès, Inmarsat) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica, AENA, et Hispasat) devaient se réunir pour créer une entité juridique autonome censée piloter les travaux. Or, plus de dix-huit mois après cette première étape, rien n'a été fait. Chaque pays à l'origine du projet cherchant plus à protéger ses intérêts nationaux qu'à jouer collectif.
Un seul satellite en orbite
Le commissaire aux Transports Jacques Barrot devrait sermonner, selon le quotidien Les Echos, les ministres européens. Pour lui, Galileo serait en péril. Jacques Barrot préparerait une série de scénarios alternatifs si les industriels ne respectent pas les échéances qui leur seront fixées.
A l'origine, l'exploitation commerciale devait débuter en 2008. Depuis la mise en orbite d'un premier satellite expérimental en décembre 2005, plus aucun lancement n'a eu lieu. Quatre satellites devaient être opérationnels en 2008. Trente d'ici à la fin 2010.