8 Avril 2010
La sixième photo! l'occasion d'un retour quelques années en arrière, une plongée dans le passé et surtout dans les entrailles de ce blog.
En premier lieu je tiens à remercier tout particulièrement Quichottine, mais oui mais oui, de m'avoir mis ce tag sous la gorge et de m'avoir fait enfiler ma combinaison de mineur.
Me voici donc revêtu de ma combinaison anti radiations et anti feu pour plonger au plus profond du fond et même du tréfond de ce blog; là où les températures sont extrêmes à cause de toutes les couches articleuses (néologisme alphomégalien); d'un casque renforcé au cas où... le ciel me tomberait sur la tête et... de mon inévitable lampe frontale (et oui car la nuit on commence par voir la frontale et ensuite.... arrive un alphoméga, souvent accompagné de son inséparable alphette), mais cette fois l'alphomega va seul vers la tourmente vers un "à Yeur" abyssal (voir même habit sale tellement il y a de poussière accumulée)
Plongée retour donc dans un temps où il y avait plus d'écritures que de photos, un temps où l'appareil photo n'était pas greffé comme un troisième oeil au milieu du visage; un temps où les gens savaient encore parler de l'avenir même s'ils étaient fatigués.
Ah... j'avais aussi oublié de mentionner les palmes, non pas académiques mais bien canardesques (ou canardiennes) afin de me propulser dans les méandres sinueux et encombrés à la recherche de... mais de quoi au fait? parce que depuis que je suis parti et me suis enfoncé dans cette logorrhée verbale j'en ai oublié la raison de ma quête et perdu de vue le saint (mais non! pas Emilion) Graal. Ah ça y est... je reprends le fil d'Ariane et descends, descends, descends, descends... (ça peut continuer longtemps grâce aux "copier-coller")...plus loin, plus loin que la mer de corail et plus loin que tes rêves ont imaginé.
Bref j'arrive presque au fond (ouf il était temps) et me voilà face à un mur! un mur? oui un mur!
Car ma sixième photo publiée sur ce blog illustrait ce qui, pour parfois protéger n'en est pas moins cause de division. Un mur mitoyen. C'est parfois sympa un petit mur mitoyen, ça permet de s'appuyer pour discuter tranquillement avec le voisin; on peut aussi y faire pousser des fleurs, des plantes, voir même des graphs. C'est parfois moins sympa quand y pousse la pomme de discorde; et là il s'agit bien d'un de ces murs en béton, tellement gris, tellement laid et tellement repoussant que même les tags n'y fleurissent pas. Un mur de la haine, entretenue, cultivée, entre deux peuples.
Mais là je m'égare car le but n'était pas refaire l'article de la sixième photo mais simplement de faire ressurgir (c'est mieux qu'exhumer? non?)
Et la voilà donc telle qu'elle était à l'époque: (que l'auteur me pardonne mais je ne sais plus où je l'avais récupérée si ce n'est... sur internet) et c'était LE MUR
J'ai préféré celle-ci (c'est bien la sixième et tant pis si la deuxième ne s'ouvre plus) parce que parler du meilleur des mondes n'est vraiment pas d'actualité et même toute la pharmacologie possible
n'arriverait pas à y faire croire et pourtant j'avais pris du temps pour faire le montage de l'image.
Mais finalement un bon mur bien épais et bien costaud il n'y a rien de tel pour rapprocher les gens... surtout s'ils sont coincés à
l'intérieur. Et de plus ça montre à l'opinion votante que ses problèmes ont une solution maîtrisée et verrouillée.
La tradition voudrait que je "tague" à mon tour de malheureux adeptes de ce blog. Alors au risque de perdre mes visiteurs les plus fidèles et les plus zélés, les heureux nominés
sont... bernard, chris, fouzol, jacqueline, mahina, mamalilou, mireille, oxygène, renard, siratus (petit
clin d'oeil pour l'inspiration des palmes) ....
Et il va sans dire que la réponse au tag est obligatoire et ne saurait souffrir de délai sous peine de voir un mur s'ériger entre nous