Deux cerveaux valent-ils mieux qu'un?

Toujours dans le même "Science & vie" (n°1058 de novembre) j'y lis que nous aurions un deuxième cerveau.
La belle affaire que voilà! En ce moment j'ai assez de raisons de me faire des "nœuds au cerveau" alors je n'imagine même pas ce que ce peut être si j'en ai un deuxième.
Au secours! A moi l'aspirine et le paracetamol!
Au-delà des problèmes métaphysiques que cette nouvelle me cause, elle fait transparaître deux traits humains.
Le premier étant de confirmer le comportement de moutons de Panurge et le peu d'imagination qui lie les humains règle à laquelle ne semble pas non plus déroger le monde de la recherche (j'espère me tromper).
Le deuxième étant le ... profit.(et là je suis sûr de ne pas me tromper)

Pour ce qui est de l'imagination, il faut attendre les années 2000 pour que quelques chercheurs (utilisant sans doute réellement ou mieux leur deuxième cerveau) s'intéressent de plus près à l'environnement du cerveau: la glie (glue) découverte en 1856. Pratiquement 150 ans pour se dire que la nature ne laissant rien au hasard il faudrait voir un à quoi sert cette masse "inutile" autour de la partie noble des neurones.
Voilà-t-il pas que cette gélatine se révèle être un complément indispensable au fonctionnement du cerveau puisqu'apparemment c'est un peu grâce à elles que nous sommes "multitâches". Parler en conduisant sans se tromper de route...
Et c'est là que le profit entre en jeu car ses applications sont récupérées directement en intelligence artificielle pour la création de nouveaux réseaux neuronaux. Fort utiles dans les milieux financiers pour aider à la prédiction des cours de la bourse.

Non l'humain n'est pas si mauvais et son âme n'est pas si noire car ces progrès permettront sans doute d'appliquer ces réseaux à la médecine, au calcul de données pour mieux prédire la météo (par exemple) et prévenir les catastrophes du genre de la Nouvelle Orléans...

Allez il se fait tard et je vais reposer mes cerveaux. Multitâches ça me connaît, je peux dormir et ronfler en même temps.