8 Juillet 2006
Cette connaissance permet de comprendre comment les premiers organismes, apparus sur Terre avant que les plantes n'aient créé la couche d'ozone protectrice, ont pu survivre, explique le Conseil national de recherches Canada (CNRC) dans un communiqué.
Certains composants de l'acide désoxyribonucléique (ADN) peuvent convertir la lumière ultraviolette en chaleur à l'échelle de la picoseconde (un millionième de seconde), c'est-à-dire beaucoup plus rapidement que toute autre fonction biologique, selon cette étude.
"Il existe des procédés inévitables, comme les dommages causés par la lumière ultraviolette, qui ont lieu très rapidement et mènent à la destruction de molécules biologiques. Afin de lutter contre ces procédés, la nature n'a qu'un seul choix, concevoir des mécanismes de protection qui sont encore plus rapides", explique Albert Stolow qui a dirigé l'équipe de chercheurs.
La découverte des règles de la dynamique intramoléculaire ultrarapide donne une nouvelle perspective pour comprendre les procédés biologiques comme la vision et la photosynthèse, et pour la conception de nouveaux dispositifs moléculaires à l'échelle du nanomètre, selon le CNRC (conseil national de la recherche au Canada).
Que cela ne nous empêche pas de nous protéger des rayons trop forts du soleil de cet été.
Que les campagnes de prévention soient organisées par les fabriquants de produits cosmétiques et par là même des crèmes solaires ne doit pas nous faire perdre de vue que la menace est tout de même bien réelle.
Il ne faut pas s'exposer inconsidérément aux rayons solaires.