Par curiosité, j'ai cliqué sur le lien "géovisite" en bas de mon blog et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que l'un (ou l'une) de mes visiteurs d'aujourd'hui
est de Gonfaron.
Tout ce qui suit n'est pas le fruit de la nostalgie mais simplement la manifestation d'un grand plaisir, comme de retrouver un goût, une odeur, une image de son enfance...
Ce village, dont la légende a été racontée dans "Les Lettres de mon Moulin" a vu autrefois courir un petit alphoméga le long de ses ruelles.
Plus exactement le point de départ et d'arrivée étant l'impasse de l'étoile.
Et voici donc la chapelle de St QUINI d'où est partie la légende de...
la légende de l'âne qui vole...
C'est là aussi que se situe le "Village des tortues" où sont préservés quelques spécimen de la tortue d'Hermann victime des incendies de forêt mais surtout du ramassage sauvage par les gens.
Cette terre rouge propice à la vigne et cette terre si basse quand arrivent les vendanges!
C'est aussi dans cette terre rouge, qui sent si bon le fenouil et le soleil aux moments les plus chauds de l'été, où l'herbe craque tellement elle est desséchée, c'est elle aussi qui alimente les
arbres sur lesquels se réfugient les cigales dont le chant est plus fort que celui des sirènes (ben vouaïe ,essayo de pas faire la siesto quand t'entends les cigalo... avé l'assent en plussse),
c'est donc dans cette terre si rouge que pousse cette merveilleuse plante pleine de si petits piquants que ma mère m'enlevait des jambes avec une pince à épiler...
Eh bien tout cela c'est Gonfaron...
PS: je remercie les personnes à qui j'ai emprunté ces photos, ça vient du coeur.