23 Juin 2007
Un document, déniché en décembre 2004 par le Sunshine Project, une association basée au Texas (sud) et en Allemagne qui milite contre les armes biologiques, agite
depuis quelques jours la blogosphère et des médias américains.
En effet il y est question d'une bombe "gay" transformant des soldats ennemis en homosexuels préférant faire l'amour à la guerre, l'idée saugrenue avait été proposée en 1994 par un
laboratoire militaire au Pentagone, qui n'a pas donné suite.
Le laboratoire Wright de l'armée de l'air à Dayton (Ohio) réclamait 7,5 millions de dollars pour développer cette bombe contenant un produit chimique au puissant effet aphrodisiaque qui
entraînerait "un comportement homosexuel" censé affecter "le moral et la discipline des unités ennemies".Le Pentagone a confirmé l'existence de cette proposition mais en a minimisé la portée. "Le
ministère de la Défense n'a jamais creusé(sic) un tel concept (...) et aucun financement n'a été fourni par le Pentagone", a affirmé un porte-parole militaire.
La terrible vérité :
En fait il s'agissait bien d'une bombe mais contenant un gaz euphorisant (le protoxyde d'azoteaussi appelé gaz hilarant, oxyde nitreux, il a
de nombreuses utilisations, aussi bien en anesthésie que comme oxydant dans certains moteurs de fusées ou encore dans les bonbonnes de crème chantilly
{N2O}).
Vous voyez là tout l'effet pervers de cette arme, cette nouvelle arme dont le but était de réduire à néant les velléités guerrières des ennemis en les faisant mourir de rire.
Le quiproquo vient du fait que dans le rapport, rédigé par un français dans un anglais sommaire et approchant, il y étati écrit en toutes lettres "the ENY(enemy) will start laughing and they will
be totaly gai. Even lot of laughts (lol)". L'erreur fatale où le mot "gai" aurait dû être remplacé par "happy".
Et voilà le pire, voir même, l'irrémédiable était commis.
Le lecteur du pentagone dont le professionnalisme ne pouvait être mis en doute a pensé à une erreur de frappe et l'a immédiatement corrigé en "gay".